Zoomer avec la souris

Le baume du vicaire

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Le baume du vicaire
de Jean-Pierre CROIZIER
ISBN 9782366540390
264 pages

Janvier 1631.

 

La peste fait son apparition à Riom, ville proche de Clermont-Ferrand et capitale de la province d’Auvergne. D’abord, quelques cas isolés se déclarent chez les indigents, puis le fléau prend de l’ampleur. Le consulat adopte des mesures pour limiter l’épidémie, mais aucune ne semble apte à enrayer la progression du mal…

Guilhem Jacquemin est le fils d’un fabriquant de plumes et d’encres. Il a une vingtaine d’année, envisage mal de reprendre le travail de son père vieillissant. Il va être amené à croiser le chemin de Jean Goyet, un étrange personnage qui se dit vicaire. L’ecclésiastique, qui est venu à Riom accompagnée de deux jeunes filles, dont la plus âgée, Diane, deviendra pour un temps la compagne de Guilhem, affirme détenir un baume apte à guérir les pestiférés, un baume dont il compte faire le négoce. Il entraîne Guilhem dans l’aventure, mais celui-ci est-il de taille, dans Riom dévasté par le mal, à affronter pareilles péripéties ? Des péripéties qui l’amèneront pourtant jusqu’à la cour de Louis XIII.

 

 

Il restait bien d’autres points à éclaircir, en particulier la raison ayant amené le vicaire à Riom, mais Guilhem s’en tint là, plutôt curieux de savoir enfin à quel genre de collaboration Jean Goyet se proposait de l’associer.

Lors de notre embourbement en forêt des Andines, tu as découvert que je gardais sur le corps les stigmates caractéristiques de la peste. Or, je suis toujours en vie. Sais-tu pourquoi ?

Je suppose qu’à l’instar de quelques-uns, bienheureux, sans que l’on sache pourquoi, le mal n’a pas continué son œuvre. La chance…

Non, non, la chance n’y est pour rien. C’est un onguent qui m’a sauvé.

Un onguent ? Vraiment ? Cela est-il possible ? Il existerait donc un onguent dont vous avez bénéficié tandis que des familles sont décimées dans des souffrances atroces ?

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Jean-pierre Croizier a débuté sa carrière d’écrivain en 2007. Tous ses romans ont pour cadre l’Auvergne et font la part belle à des métiers disparus. En 2010, il a été récompensé par le prix du roman d’Auvergne pour « Le secret de Belle-Maison ». En 2014, il a reçu le prix métiers d’hier, métiers de toujours décerné par le Cercle littéraire Catherine de Médicis pour son roman « Le fils du faiseur de suie ».

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